Concentration dans l’éolien

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E
n 2007, se sont succédé fusions et acquisitions de parcs, de projets, d’entreprises… Cette frénésie signe une tendance lourde : l’entrée en force dans le secteur éolien des grands groupes européens de l’énergie.

 

En mai 2007, une bataille opposait le groupe nucléaire français Areva et le constructeur d’éoliennes indien Suzlon. L’enjeu ? L’actionnariat majoritaire du fabricant allemand Repower. Face à la surenchère de Suzlon, l’État français, principal actionnaire d’Areva via le CEA, a fini par jeter l’éponge. Depuis, les opérations de fusions et d’acquisitions se sont multipliées. Et les prix se sont envolés…

Sur le plan européen, certaines annonces ont dépassé le milliard d’euros. En octobre dernier, E.ON, producteur d’énergie allemand, rachetait la division américaine de l’Irlandais Airtricity, soit 7 000 MW de projets actuels et futurs sur les territoires américain et canadien, pour 1,4 milliard de dollars (950 M€). En janvier, Scottish and Southern Energy annonçait avoir conclu un accord d’1,1 milliard d’euros pour acquérir Airtricity, avec ses 400 MW installés en Europe et 10 000 MW en projet. RWE, autre grand producteur allemand, confiait en novembre son intention d’investir au minimum un milliard d’euros par an dès 2008 dans les énergies renouvelables, avec une priorité donnée à l’éolien. 
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Publié dans Eolien

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